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Si vous changez votre façon de voir les choses, les choses que vous voyez changent

L’ART DE PENSER

“Si vous changez votre façon de voir les choses, les choses que vous voyez changent.”

« Je ne résous pas mes problèmes, je résous mes pensées et mes problèmes se résolvent d’eux-mêmes » Louise Haie

Il s’agit d’une réflexion argumentée en vue du bien-agir. Je propose dans cet article de nous interroger sur les valeurs morales et les principes moraux qui doivent orienter nos actions, dans n’importe quelles situations, dans le but d’agir conformément à ceux-ci.

Nos valeurs ou principes moraux doivent pour chaque situation tenter de différencier le bien du mal, le juste de l’injuste, l’acceptable de l’inacceptable, et auxquels il convient de se conformer.

Avoir des pensées justes, des paroles justes et des actes justes.

Inspiré du livre “La Science de l’Être et l’Art de Vivre” : l’Ayur-véda

L’art de penser :

L’art de penser consiste à produire les pensées les plus puissantes en dépensant un minimum d’énergie mentale. La pensée devrait s’exprimer de façon à s’accomplir sans effort ni tension, ce qui signifie que l’énergie nécessaire pour penser soit minimale, que la pensée elle-même soit puissante et sa réalisation certaine. Tel est le but de l’art de penser : un effort minimal pour un résultat maximal.

La pensée devrait être non seulement puissante, mais encore juste.

L’art de penser signifie que des pensées inutiles ou erronées ne devraient pas occuper l’esprit. Seules les pensées vertueuses et morales devraient naturellement remplir l’esprit, seules les pensées qui aideront à l’évolution. Tel est l’état de l’esprit d’une personne qui maîtrise l’art de penser.

Un autre aspect de l’art de penser consiste en ce que les pensées viennent de manière telle qu’elles produisent le plus grand bien pour celui qui pense et répandent l’harmonie autour de lui.

Lorsqu’on ne possède pas l’art de penser, des pensées désordonnées ne cessent de se présenter à l’esprit : ces pensées inutiles, mauvaises, faibles, trompeuses ou dégénérées sont un obstacle à l’évolution.

L’évolution ne sera assurée que lorsque l’art de penser se sera substitué à la pensée désordonnée. La pensée sera alors en harmonie avec les lois de la nature et le dessein de l’évolution.

L’art de penser signifie que la pensée, tout en faisant travailler l’esprit dans le monde relatif, le laisse en même temps libre de toute servitude et de tout attachement.

Il est essentiel d’être bien formé à l’art de penser. L’efficacité de toute action, quelle qu’elle soit, dépend de l’efficacité de la pensée qui, à son tour, dépend de la capacité de l’esprit à saisir la pensée à son niveau le plus subtil. Si la pensée est saisie à sa source, elle est perçue là où elle est la plus puissante et la plus vitale. L’art de penser consiste à ramener l’esprit à la source de la pensée ; c’est ce que réalise le processus de la Méditation Transcendantale.

Ainsi, l’art de penser consiste à avoir : des pensées justes, des pensées utiles et créatrices, des pensées puissantes, et des pensées qui permettent à celui qui pense de ne pas être aliéné par leur influence, de demeurer libre et établi dans l’Être.

Une pensée juste :

Il est très important que l’esprit n’entretienne que des pensées justes.

Une pensée juste est une pensée qui produit une influence bonne, harmonieuse, utile et qui est favorable à la vie de celui qui pense et à celle de l’ensemble de l’univers, maintenant et pour toujours.

Une pensée juste est une pensée qui est en accord avec le processus naturel de l’évolution et qui ne produit pas le moindre effet nuisible sur celui qui pense, ni sur aucune autre personne.

Comment :

 Lorsque l’esprit est dans l’état de l’Être transcendantal, il acquiert un niveau de conscience qui sert de fondement à toutes les lois de la nature. La technique de Méditation Transcendantale MT, qui est l’art d’amener l’esprit dans le domaine de l’Être, est donc l’art d’établir l’esprit dans un état où, tout naturellement, il n’engendre que des pensées constructives.

Il ne semble pas possible de nourrir des pensées qui soient toujours justes par le simple fait d’essayer de penser de façon juste. Toute tentative volontaire de n’entretenir que des pensées justes, alors que l’esprit n’a aucun contrôle à ce niveau, ne pourra qu’engendrer une tension dans l’esprit. Pour que l’esprit réussisse à ne nourrir que des pensées justes, il faudrait qu’il soit cultivé de telle manière qu’il ne connaisse, par nature, que des pensées justes..

Tout d’abord, aucun moyen ne permet de déterminer intellectuellement quelle pensée est absolument juste. Et puis, même si l’on pouvait juger intellectuellement de la justesse d’une pensée, cela ne pourrait se faire qu’une fois la pensée apparue et analysée. Mais à ce moment-là, la qualité de cette pensée aurait déjà influencé celui qui pense ainsi que l’atmosphère environnante.

Ainsi, il n’est pas possible de faire en sorte de n’avoir que des pensées justes tant que l’esprit n’a pas développé en lui-même un état dans lequel il ne pourra qu’entretenir des pensées justes.

Il est possible et même facile à chacun d’atteindre un tel état de l’esprit grâce à la technique de la MT.

Pour celles et ceux qui ne pratiquent pas la MT, il conviendra d’habituer l’esprit à laisser passer les mauvaises pensées, de ne pas les nourrir en leur accordant de l’énergie, pour ne choisir de ne conserver que les bonnes. Ce processus consiste à s’élever à un niveau vibratoire qui ne permette plus à ces mauvaises pensées d’apparaître.

Vous n’êtes pas à l’origine de vos pensées.

Beaucoup pensent à tort être créateur de leur pensée. Au même titre que le siège de la conscience n’est pas située dans le cerveau, que la conscience n’est pas le produit du cerveau, les pensées, les idées ne sont pas non plus produites par le cerveau. Vous avez simplement accès à des pensées issues d’une conscience universelle, issues du tout, de l’absolu, que vous choisissez de conserver ou non.

Rétrocausalité

Passionné de métaphysique, notamment de mécanique quantique, et "Phénoménologue" de la conscience. La phénoménologie n'est pas véritablement une science, ni une doctrine, ni une discipline au sens traditionnel du terme, c'est pratiquement une attitude, une manière d'être. Une manière d'être qui consiste à suspendre le jugement sur tout ce que l'on croyait acquis aussi bien dans le domaine des sciences que dans le monde quotidien et d'en revenir à l'évidence ultime. L'évidence ultime qui est simplement que quelque chose se donne. Quelque chose se présente, quelque chose se manifeste, il y a du manifeste. C'est très faible comme certitude, mais c’est suffisant. C’est donc à ce jour, cette approche de réduction phénoménologique du problème de la conscience qui est retenue comme la plus sérieuse pour ce blog, parce que du point de vue épistémologique elle est basée sur des certitudes et non des hypothèses. Pour se diriger en tant qu'acteur de sa vie, au lieu de victime, il est préférable de s'appuyer sur des certitudes que des hypothèses.

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