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Qu’est-ce qu’une certitude scientifique

Qu’est-ce qu’une certitude scientifique ?

Une question extrêmement simple mais primordiale pour comprendre l’épistémologie de ce blog qui me permet d’avancer avec vous pas à pas mais en reposant chaque pas avec certitude scientifique.

Qu’est-ce qu’une certitude ? Excellente question !

Une certitude est de façon épistémologique, la seule explication rationnelle et scientifique qui reste non remise en cause, lorsque l’on a écarté les hypothèses inutiles, néfastes et non scientifiques.

Apprenez à démasquer les zeteticiens. Lorsque vous entendez « des chercheurs ont démontrés que… » cette phrase est un non sens scientifique.

En réalité c’est : « des chercheurs ont essayé de rejeter une hypothèse, n’ont pas réussi et accepté cela comme vrai jusqu’à preuve du contraire. »

 

(Dixit Mr Franck Hatem)

Voici repris ci-après ses propos et je l’invite ici même à me corriger en commentaire si d’aventure une erreur de ma part s’y était glissée :

Exemple de certitude avec « La Conscience »

Une question extrêmement simple mais fondamentale et qui mérite d’être méditée le temps qu’il conviendra :

Est-ce que je peux avoir conscience de quelque chose qui ne soit pas dans ma conscience ?

Exemple : Vous qui me lisez actuellement, si nous devions nous rencontrer, je pourrais vous dire ceci en face à face  » j’ai conscience de vous et vous avez conscience de moi, n’est-ce pas ? »

Si vous avez conscience de moi, alors suis-je dans votre conscience où suis-je, hors de votre conscience ?

J’imagine que vous avez répondu oui, je suis bien dans votre conscience et c’est la seule réponse possible, parce qu’il n’y en a pas d’autre.

Ceci est une certitude absolue !

Si je voulais prétendre que bien que j’ai conscience de vous, vous n’êtes pas dans ma conscience, cela signifierait donc que vous seriez un objet réel matériel distinct extérieur à ma conscience. Donc, si c’est matériel cela sous-entend que c’est indépendant de la conscience obligatoirement, et il ne peut en être autrement. Dans ce cas, il faudrait m’indiquer où s’arrête ma conscience et où est-ce que vous commencez ?

Pour prétendre être extérieur à ma conscience, vous devrez m’indiquer où s’arrête ma conscience et où commence la vôtre ou l’univers dans lequel vous vous situez en tant qu’objet physique, ce qui est absolument impossible.

Tout l’univers que vous percevez est dans votre conscience. A partir du moment où vous percevez quelque chose, c’est dans votre conscience. En physique cela s’appelle le phénomène de la mesure Donc si c’est dans votre conscience, il ne s’agit pas de se dire que ça m’arrangerait bien que ce soit de la matière. Ceci n’est pas une démarche rationnelle ni scientifique que de procéder ainsi.

Si l’on suit une démarche scientifique, on ne va pas introduire des hypothèses vides de sens du genre je sais pertinemment que tout ce que je perçois est dans ma conscience et malgré tout, ça m’arrangerait bien qu’il y ait de la matière ou un univers effectif, objectif. Désolé mais ce n’est pas scientifique, c’est psychologique, c’est une attitude de fuite par rapport à une réalité qui nous dérange.

Rien ne vous empêche de le supposer, cependant, c’est inutile, néfaste et une perte de temps.

  1. Inutile parce qu’à supposer que de la matière existe indépendamment de votre conscience, c’est-à-dire en dehors de votre conscience, vous ne pourriez jamais le prouver avec le seul outil dont vous disposez qu’est votre conscience, donc si c’est impossible à prouver, c’est inutile.

Et si par je ne sais quel moyen technologique ou quantique, vous réussissiez contre toute attente, à le prouver un jour, cela supposerait que vous en ayez conscience et ferait automatiquement partie de votre conscience et n’en serait donc plus exclus.

Donc une perte de temps.

  1. Néfaste, parce que cela vous empêche de penser et d’avancer. Aucun, scientifique ne pourra jamais prouver que de la matière puisse exister en dehors de la conscience.

Ceci est également une certitude absolue !

Continuer dans cette voie est inutile, une perte de temps et néfaste puisque ce sera forcément au détriment de la recherche sachant que toute recherche engagée ne pourra jamais être prouvée.

Entretenir l’idée que la matière puisse exister indépendamment de la conscience, ne repose sur aucune preuve ni sur aucune constatation, mais seulement sur des hypothèses, ce qui n’est absolument pas scientifique.

La seule explication de continuer ainsi est que cela arrange ceux qui souhaitent le croire.

Le fait de croire qu’il y a de la matière effective non seulement empêche de comprendre cette matière puisque on se prive de la possibilité d’en avoir conscience, mais aussi ça devient un jeu tout à fait vide de sens puisque lorsqu’on ne fait pas l’hypothèse que de la matière effective existe c’est paradoxalement dans ce seul cas que l’on peut l’expliquer.

Tous les sages, tous les grands maîtres, nous ont toujours enseigné à propos de l’apparence de matière, c’est à dire le phénomène d’illusions dont tout le monde parle, ne saurait aujourd’hui ne plus faire consensus.

On ne va pas aujourd’hui dire le contraire, dire non tout est « Un » tout est illusion sauf la matière. Un moment donné, il faut être congruent.

Si on s’imagine que cette matière est une réalité physique effective, on se prive de la possibilité de comprendre cette matière là et donc la possibilité d’avancer. Alors que si on ne fait pas l’hypothèse de la matière effective, si je ne crois pas à l’existence d’une réalité objective extérieure à la conscience, alors il me devient extrêmement simple de comprendre pourquoi j’ai la sensation ou l’illusion d’un univers qui est personnel et pourquoi il y a une infinité de façon d’avoir conscience d’un univers qui tous sont personnel et d’arriver donc à la conclusion certaine qu’il y a une infinité d’univers personnel et aucun univers réel objectif. »

Donc poser la question qu’est-ce que l’univers, est une fausse question, la question ne se pose pas, il n’y a pas d’univers il y a une infinité d’illusions d’univers différents certes et cela ne s’explique que si on ne fait pas l’hypothèse de l’univers. Si on fait l’hypothèse de l’univers on se prive de toute possibilité d’avancer et de comprendre et c’est terminé.

Si l’on fait une hypothèse, c’est une de trop on ne pourra plus rien comprendre. 

En conclusion, je dois préciser que le contenu de mon blog respecte une approche de réduction phénoménologique du problème de la conscience qui est retenue comme la plus sérieuse parce que du point de vue épistémologique elle est basée sur des certitudes et non des hypothèses. (cf, mon article « La Phénoménologie)

La Phénoménologie est une manière d’être qui consiste à suspendre le jugement sur tout ce que l’on croyait acquis aussi bien dans le domaine des sciences que dans le monde quotidien et d’en revenir à l’évidence ultime.

L’évidence ultime qui est simplement que quelque chose se donne. Quelque chose se présente, quelque chose se manifeste, il y a du manifeste. A la place de rien, il y a quelque chose.

C’est très faible comme certitude, certes, mais c’est suffisant.

Rétrocausalité

Passionné de métaphysique, notamment de mécanique quantique, et "Phénoménologue" de la conscience. La phénoménologie n'est pas véritablement une science, ni une doctrine, ni une discipline au sens traditionnel du terme, c'est pratiquement une attitude, une manière d'être. Une manière d'être qui consiste à suspendre le jugement sur tout ce que l'on croyait acquis aussi bien dans le domaine des sciences que dans le monde quotidien et d'en revenir à l'évidence ultime. L'évidence ultime qui est simplement que quelque chose se donne. Quelque chose se présente, quelque chose se manifeste, il y a du manifeste. C'est très faible comme certitude, mais c’est suffisant. C’est donc à ce jour, cette approche de réduction phénoménologique du problème de la conscience qui est retenue comme la plus sérieuse pour ce blog, parce que du point de vue épistémologique elle est basée sur des certitudes et non des hypothèses. Pour se diriger en tant qu'acteur de sa vie, au lieu de victime, il est préférable de s'appuyer sur des certitudes que des hypothèses.

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