You are currently viewing LE BUT DE LA VIE – COMMENT ?
Tor infini singularité

LE BUT DE LA VIE – COMMENT ?

Comprendre le But de la vie ?

Comprendre le But de la vie ?

« Par Frank Atem »

Pourquoi sommes-nous obligés d’aller vers l’infini ?

Parce qu’il y a forcément un « TOUT » et que ce « TOUT » est forcément infini, sinon cela signifierait qu’il y a autre chose. Puisqu’il est impossible d’avoir conscience de quelque chose en dehors de sa conscience, que ceci ne pourra jamais être prouvé, puisque le prouver, reviendrait à en avoir conscience et ferait donc parti intégrante de notre conscience.

Ceci est la base de toute connaissance rationnelle.

Le « TOUT » est une nécessité absolue ! Pourquoi ?

Le « TOUT » est une nécessité absolue de pure évidence puisqu’il y a forcément un « TOUT » et peu importe quel est ce « TOUT », quel qu’il soit et quel que soit le nom qu’on lui attribue (Dieu, Divin, matrice, matière, conscience, univers, esprit, énergie, source, vide quantique, l’absolu, le non manifesté transcendantal etc…) il ne peut pas, ne pas être infini.

Pourquoi ? Parce qu’il faudrait pouvoir indiquer où se termine le « TOUT » et où commence le “néant” pour qu’il ne soit pas infini (cf article « la phénoménologie » à propos du néant qui ne peut pas exister) Extrait : « Nous sommes incapables de penser le néant comme le disait Henri Bergson. En effet, le néant ou l’idée de néant est une idée qui est destructrice d’elle-même. Autrement dit, on ne peut penser le néant et le concevoir que si on n’y pense pas. Puisque dès qu’on pense le néant par tous les stratagèmes qu’on peut imaginer, on en fait immédiatement quelque chose, qu’il ne peut pas être. On va lui attribuer une substantialité, une spatialité, peut-être une forme, on va le faire être, on va le faire exister d’une certaine façon, ce qui contredit l’idée même de néant. Et donc le néant n’est pensable que si on n’y pense pas. Puisque penser le rien, n’est jamais pensé à rien. » et donc l’infini devient une évidence, une nécessité absolue, mais paradoxalement une impossibilité en tant qu’état.

En définitif, ce « TOUT » est forcément infini parce que s’il ne l’était pas, cela signifierait qu’il existerait autre chose et que donc ce ne serait pas le « TOUT ». Donc vous ne pouvez pas sortir de ce raisonnement de pure logique, c’est une certitude absolue. C’est comme cela que l’on construit la science et c’est comme ça qu’on construit la connaissance, en s’appuyant sur du certain et non pas sûr de l’hypothétique. Je vous renvoie à mon article publié à propos de « Qu’est-ce qu’une certitude scientifique ». Vous avez la certitude absolue que l’infini est une nécessité, mais c’est seulement une nécessité et certainement pas une réalité parce que c’est impossible. D’ailleurs existe-t-il un nombre infini ? La réponse est non.

Le « TOUT » n’est l’infini qu’en tant que but, ce but est réel, éternellement présent, atemporel, intemporel, éternel puisqu’infini mais paradoxalement jamais réalisé.

Pourquoi La conscience est-elle éternelle ?

Parce qu’elle cherche à atteindre l’infini qui est son but et qu’il ne peut être réalisé.

La conscience est éternelle tout simplement parce qu’elle est à la place de rien. Nulle besoin de le prouver, puisque ce constat est évident, présent et éternel. Lorsque vous avez compris pourquoi il y a la conscience à la place de rien, évidemment ça va de soi que la conscience est éternelle. Ça va de soi qu’elle ne peut pas avoir de fin puisqu’elle n’a jamais atteint son but, ça va de soi qu’elle est en évolution permanente puisque le but est inexorable et que nous sommes forcés, obligés d’aller vers l’infini.

(cf article « la phénoménologie » L’évidence ultime qui est simplement que quelque chose se donne. Quelque chose se présente, quelque chose se manifeste, il y a du manifeste. A la place de rien, il y a quelque chose, la conscience.

C’est très faible comme certitude, certes, mais c’est suffisant.

Pourquoi l’infini est forcément nul ?

Si vous êtes infini, vous ne pouvez pas être défini. Soit vous êtes fini et donc défini, soit infini et donc indéfini. L’infini ne peut pas être quelque chose et s’il ne peut pas être quelque chose, alors il est forcément nul. L’infini c’est l’absence de quoi que ce soit, c’est l’absence absolue. Si l’infini était, il serait le néant mais comme il ne peut pas l’être pour les raisons déjà évoquées, alors il est le « TOUT » à la place de rien, à la place du néant.

Vous ne pouvez pas avoir une énergie infinie, vous ne pouvez pas avoir un amour infini, vous ne pouvez pas avoir une conscience infinie, vous ne pouvez pas avoir un Dieu infini, c’est impossible. L’infini, s’il est infini, est NUL.

Cependant, l’espace, le temps, l’amour, la conscience, l’univers est sans limite. Ça n’a rien à voir !

Sans limite signifie libre, il peut toujours y être rajouté quelque chose, mais ce n’est pas quelque chose de défini, c’est un potentiel.

L’infini est forcément équivalent au néant, si l’infini était, alors ce serait le néant et c’est parce qu’il n’est pas et parce qu’il ne peut pas l’être que nous sommes là à la place de rien et que tous les finis que nous sommes semblent exister séparément et que tous les univers semblent exister que tous les égos semblent également exister.

L’infini est à la fois une nécessité absolue et une impossibilité absolue et cela est la clé de toute la connaissance.

Lorsque vous avez compris cela, c’est terminé vous n’avez plus aucune question à vous poser, ni dans le domaine physique, ni dans le domaine métaphysique, ni dans le domaine psychologique, ni dans aucun des domaines. Néanmoins, s’il vous arrive encore d’avoir des questions de quelque nature que ce soit, vous tirez le fil d’Ariane que nous venons de développer et vous aurez la réponse.

Il n’y a plus de problème. Simplement parce que vous avez reconnu et regardé en face le paradoxe de l’être qui est en même temps le paradoxe du néant. C’est la même chose, c’est le même paradoxe.

Ce paradoxe est simple :

L’infini est une nécessité absolue et c’est en même temps une impossibilité absolue.

Rétrocausalité

Passionné de métaphysique, notamment de mécanique quantique, et "Phénoménologue" de la conscience. La phénoménologie n'est pas véritablement une science, ni une doctrine, ni une discipline au sens traditionnel du terme, c'est pratiquement une attitude, une manière d'être. Une manière d'être qui consiste à suspendre le jugement sur tout ce que l'on croyait acquis aussi bien dans le domaine des sciences que dans le monde quotidien et d'en revenir à l'évidence ultime. L'évidence ultime qui est simplement que quelque chose se donne. Quelque chose se présente, quelque chose se manifeste, il y a du manifeste. C'est très faible comme certitude, mais c’est suffisant. C’est donc à ce jour, cette approche de réduction phénoménologique du problème de la conscience qui est retenue comme la plus sérieuse pour ce blog, parce que du point de vue épistémologique elle est basée sur des certitudes et non des hypothèses. Pour se diriger en tant qu'acteur de sa vie, au lieu de victime, il est préférable de s'appuyer sur des certitudes que des hypothèses.

Laisser un commentaire